Emmanuel Macron devant le Congrès à Versailles
par Ça Zap - Zapping TV
C'est un exercice inédit en début de mandat. Le chef de l'Etat, Emmanuel Macron, va monter, lundi 3 juillet, à la tribune du Congrès, la veille de la déclaration de politique générale du premier ministre, Edouard Philippe, ainsi devancé. A 15 heures, le président déterminera les « priorités » de son quinquennat et s'adressera pendant une heure aux deux chambres du Parlement réunies en Congrès. Après son intervention, chaque groupe de l'Assemblée nationale et du Sénat prendra la parole pendant environ 10 minutes. Selon le porte-parole du gouvernement, Christophe Castaner, il s'agira d'une sorte de « discours sur l'état de l'Union », comme celui prononcé chaque année par le président américain. Au chef de l'Etat « les grandes orientations », au premier ministre leur « mise en œuvre », a-t-il résumé. Cette allocution du chef de l'Etat sera suivie avec d'autant plus d'attention que celui-ci a déjà fait savoir qu'il ne se prêterait pas à la traditionnelle interview du 14-Juillet - rompant avec une tradition mise en place il y a quarante ans par son prédécesseur à l'Elysée Valéry Giscard d'Estaing -, et a vocation à devenir un « rituel » annuel, « conformément à un engagement de campagne », précise-t-on à l'Elysée. A l'issue de son discours, Emmanuel Macron quittera l'hémicycle pour faire place à un débat sans vote. Quels seront les thèmes abordés ? L'Elysée ménageait encore le suspense dimanche soir. « Comme il ne s'agit pas d'une déclaration de politique générale, le cœur de son discours ne peut pas être la réforme du travail », a tout juste glissé l'entourage du président. L'évolution des institutions pourrait en revanche représenter un « élément important » du propos présidentiel.
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