par Allo Trends & Fun
Emmanuel Macron à la COP26 : «Il faut retrouver l’ambition des 1,5 °C»
C’est un peu le sommet de la dernière chance. Emmanuel Macron est arrivé, ce lundi, à Glasgow pour assister à la COP26, au lendemain d’un week-end de réunion avec les dirigeants du G20 pour négocier les engagements climatiques des grandes puissances. Lors d’une intervention à la tribune, Emmanuel Macron a appelé à « retrouver l’ambition des 1,5 °C d’ici la fin du siècle et crédibiliser ce chiffre ». « Les plus gros pays émetteurs, dont les stratégies nationales ne sont pas conformes avec l’objectif, doivent réhausser leur ambition dans les 15 jours qui viennent », a aussi dit le président français.Les invités, dont Emmanuel Macron mais aussi le président américain Joe Biden, le Premier ministre Indien Narendra Modi et l’Australien Scott Morrison, ont été accueillis par Boris Johnson, hôte de cette rencontre cruciale. « L’humanité a longtemps joué la montre sur le climat. Il est minuit moins une et nous devons agir maintenant », a-t-il fait valoir.Avant de démarrer cette COP26, le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, avait expliqué quitter Rome, où se déroulait le G20, « avec des espoirs déçus – mêmes s’ils ne sont pas enterrés ». En cause, notamment, l’absence d’engagements de la Chine – le principal pollueur mondial – et de la Russie pour le climat au G20. Les présidents russe et chinois figurent d’ailleurs parmi les grands absents à la COP26, mais un message écrit de Xi Jinping doit être publié ce lundi.Les observateurs espéraient que la réunion des leaders du G20, qui représente près de 80 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, donnerait un fort élan à cette COP écossaise repoussée d’un an en raison du Covid-19.Le G20 a bien réaffirmé à l’unisson l’objectif de limiter le réchauffement à +1,5 °C par rapport à l’ère préindustrielle - plafond le plus ambitieux de l’accord de Paris -, ajoutant une ambition de neutralité carbone autour du milieu du siècle et la fin des subventions aux centrales à charbon à l’étranger. Mais cela n’a convaincu ni les ONG, ni l’ONU, ni le Premier ministre britannique.