#Tesla #Autopilot #ElonMusk #Mobilités
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Le constructeur a alors ajouté des caméras tout autour de ses véhicules, ce qui devrait suffire à atteindre cet objectif. En guise de démonstration, cette vidéo avait été publiée : un Model X qui sort tout seul de son garage, embarque une personne censée n'être là que pour des raisons légales et qui ne touche jamais volant, le conduit au bureau, dépose devant les portes et finit par se garer. Plus six ans après la publication de cette vidéo, la réalité est encore loin cette promesse. Bien sûr, la version bêta du logiciel conduite autonome de Tesla a fait grands progrès aux États-Unis, mais même dans ce cas, les conducteurs doivent intervenir régulièrement et rester très attentifs à tout moment. Face à ce décalage entre les promesses et la réalité, plusieurs actions en justice ont été lancées aux Etats-Unis, dont une qui a été intentée par la famille d'une victime d'Autopilot suite à un accident survenu en 2018. . Pour parvenir à conduire ce Model X sans conducteur actif, le constructeur a créé une carte 3D extrêmement précise du trajet entre une maison de Menlo Park et Palo Alto, où Tesla avait alors son siège social. Contrairement à ce qu'indiquait vidéo au départ, le conducteur a en effet été contraint d'intervenir lors du tournage et la voiture a foncé dans les buissons lors des essais de séquence finale où elle se gare toute seule. Encore plus gênant pour Tesla, Ashok Elluswamy a reconnu que "le but de la vidéo n'était pas de montrer précisément ce qui était disponible pour les clients en 2016. C'était de montrer ce qu'il était possible de construire avec le système". La première image de la vidéo pourrait difficilement être plus explicite : elle se veut une représentation de ce que Teslas a pu faire en 2016. Pour accompagner ces affidavits, Bloomberg a mis la main sur des emails qui prouveraient qu'Elon Musk était directement en charge de la création de cette vidéo. Un premier message envoyé - à deux heures du matin - dix jours avant l'annonce demanderait à chacun au sein l'équipe Autopilot de faire la démonstration la priorité absolue. suivi. De futures mises jour, envoyées à distance l'ensemble de la flotte Tesla, devaient remplacer ce code temporaire pour la version de production. Quelques jours plus tard pourtant, le ton aurait changé. Dans un autre mail partagé par le site, il juge que la vidéo semble trop fake, car il y a trop de coupures au montage. L'objectif est de se rapprocher d'une démonstration crédible et d'ailleurs, ce serait lui qui aurait demandé d'ajouter le texte au début, contredisant cependant ses premières consignes. Lors de la publication de la vidéo, Elon Musk a posté un tweet qui ne laisse lui aussi aucun doute. Son message est au présent et il déclare explicitement que la voiture peut rouler sans aucune interaction humaine, ce qui était faux. Tesla se c
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