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Élisabeth Badinter : "La question "Suis-je une bonne mère ?” est vraiment contemporaine"

par franceinter

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La philosophe Élisabeth Badinter est l'invitée du Grand entretien de la matinale. Elle publie : "Les conflits d'une mère" aux éditions Flammarion. Plus d'info : https://www.franceinter.fr/emissions/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien-04-decembre-2020

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Elisabeth Badinter : "Marie-Thérèse a inauguré une autre forme de maternité. Alors que les autres souveraines ne s'occupaient jamais de leurs enfants, elle a veillé à tout. Elle a l'entraille maternelle."
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Elisabeth Badinter : "L'islamisme politique a beaucoup d'influence sur une partie des musulmans. Les plus radicaux ne vont pas se laisser réduire sans réagir fortement."
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Elisabeth Badinter : "Avec Marie-Thrèse d'Autriche, c'est la première fois qu'une femme gouverne l'empire : elle n'est pas la femme de l'Empereur, c'est l'Empereur qui est son époux."
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Éric Dupond-Moretti : "La haine en ligne est réprimée dans le cadre de la loi de 1881, faite pour protéger les journalistes. Je n'en ai pas bougé une virgule (...). Aucun journaliste ne pourra être jugé dans les conditions de la comparution immédiate."
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Éric Dupond-Moretti : "Cette loi, c'est une grande loi de liberté, qui redéfinit ce qu'est votre liberté, ce qu'est ma liberté, et quelles sont les frontières infranchissables. Dans mon périmètre, elle vient combler un certain nombre de vides."
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Éric Dupond-Moretti : "Je voudrais dire aux jeunes qui nous écoutent qu'ils se méfient des réseaux sociaux (...). De grâce, méfions-nous de cela, ça cause, et ça crée, un mal considérable, en instillant dans notre société un insupportable poison."
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Éric Dupond-Moretti : "Je travaille avec méthode et précision à un texte" sur la présence des black blocks dans les manifestations
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Éric Dupond-Moretti : "Trois magistrats, un juriste et des greffiers seront dédiés à la haine en ligne. Ce n'est pas une compétence exclusive, et nous sommes non pas sur le terrain expérimental mais presque. Pour le moment, c'est suffisant."
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Éric Dupond-Moretti : "Ce que l'on ne veut plus, c'est qu'il y ait des écoles coraniques dans des lieux qui sont des caves des banlieues, où l'on apprend à des enfants de la République à ne pas respecter la République."
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Éric Dupond-Moretti : "Quand on évoque le séparatisme, il n'y a pas que l'islamisme radical, il y a d'autres choses. L'idée c'est de ne pas être trop restrictif, même si ce texte vise essentiellement, bien sûr, l'islamisme radical."
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Éric Dupond-Moretti : "Quand on regarde de façon pragmatique la situation, on se dit qu'on ne pouvait pas judiciariser plus tôt dans l'affaire Samuel Paty. On peut maintenant judiciariser plus tôt : voilà pourquoi j'ai créé cette infraction."
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24 novembre 2024 - leparisien

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