Élections de mi-mandat aux États-Unis. Trump et les républicains sous la menace démocrate.

Élections de mi-mandat aux États-Unis. Trump et les républicains sous la menace démocrate.

Ce mardi 6 novembre, dans le cadre des mid-term, les élections à mi-mandat américaines, de nombreux scrutins vont se tenir au niveau local pour élire des maires et des conseillers, des shérifs… Mais c’est au niveau fédéral que l’enjeu sera le plus crucial avec une possible victoire de l’opposition démocrate à la Chambre des représentants.

À répéter que les mid-term ne sont qu’un référendum sur Donald Trump et les deux premières années de son « règne », on en arrive presque à oublier que les élections à mi-mandat portent aussi sur le choix des parlementaires locaux, des maires, des shérifs et autres administrateurs municipaux… Toutefois, vus de ce côté de l’Atlantique, les enjeux sont assurément fédéraux et l’attention se porte fatalement sur les sièges à pourvoir au Sénat (mandat de six ans) et à la Chambre des représentants (mandat de deux ans), et accessoirement sur les postes de gouverneurs.

Qui va être élu ?

Des milliers de responsables municipaux, des centaines de membres des parlements nationaux mais aussi les gouverneurs de trente-six des cinquante États. Des candidats dont on parle peu hors du territoire américain, qui tentent de faire campagne sur les marchés et en placardant des affiches le long des routes.

Au niveau fédéral, trente-cinq postes de sénateurs (sur cent) sont à pourvoir et l’ensemble des 435 sièges de représentants à la Chambre basse du Congrès. Eux sont plus visibles, surtout à la télévision où les clips se succèdent, permettant aux chaînes d’engranger les millions de dollars levés par les candidats et leurs PAC (les Political Action Committee).

Quels enjeux ?

Outre la participation qui s’annonce du niveau d’une élection présidentielle (déjà plus de 30 millions de bulletins avaient été déposés lundi dans les États permettant le vote anticipé ou par procuration), c’est bien au niveau fédéral que se trouve le principal enjeu de ces élections. Va-t-on assister à une vague bleue (la fameuse « blue wave ») ?