Edito. En 2020, Macron va probablement perdre les élections municipales, et sénatoriales
par Oise Hebdo
Dimanche 22 mars 2020, au soir du deuxième tour des élections municipales, Les partisans d'En Marche auront, c'est sûr, le sourire. Ils partent de zéro ou presque. Ils auront forcément la plus grosse progression. Ils ont aujourd'hui quelques centaines de conseillers municipaux. Ils en auront dix mille. C'est leur objectif. Et puis s'ils gagnent Paris, conservent Lyon et arrivent à prendre quelques grandes villes, on les entendra entonner l'air du triomphe. Mais cette auto-satisfaction n'efface pas la réalité des chiffres. 10000 élus sur 600000 conseillers municipaux en France, c'est moins de 2%. Moins de 2% pour un parti qui a eu 22% aux européennes, c'est un sacré recul. Six mois plus tard, en septembre, arrivent les élections sénatoriales pour le renouvellement de la moitié du sénat. Or les sénateurs sont élus par les grands électeurs qui sont issus des élections municipales. Prenons le cas du département de l'Aisne. Les trois sénateurs sont renouvelables en septembre 2020. Pour être élu, un sénateur a besoin d'environ 400 voix. Or 10000 élus En Marche en France, cela fait 100 élus En Marche dans l'Aisne. Si on rajoute leurs trois députés, cela ne fera que 103 grands électeurs. Loin des 400 voix nécessaires pour avoir un sénateur. En tout cas, ce qui est sûr, c'est que Macron n'aura pas le sénat. Mais cela semble le cadet de ses soucis. Peut-être même que pour gouverner, cela l'arrange d'avoir un parlement divisé. Car seule la présidentielle l'intéresse.
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