L’objectif est de tenter de trouver une thérapie efficace contre l‘épidémie qui frappe plusieurs pays dans l’ouest du continent comme la Guinée, le Liberia et la Sierra Leone.
En l’absence de traitement spécifique, “la maladie tue actuellement entre 50 et 80 % de ceux qui sont infectés” selon Médecins sans frontières, l’un des principaux opérateurs de soins engagés sur place.
L’Organisation mondiale de la santé est associée à ces essais qui seront placés sous l’autorité de l’université d’Oxford avec le médicament antiviral brincidofovir au Liberia. L’INSERM, l’Institut français pour la santé et la recherche médicale va utiliser de son côté, le médicament antiviral favipiravir à Guéckédou en Guinée. Et l’Institut de médecine tropicale d’Antwerp utilisera une thérapie à base de sang et de plasma de convalescents à Conakry, la capitale guinéenne.
Selon le dernier bilan communiqué hier par l’OMS, l‘épidémie d’Ebola a déjà fait plus de 5 100 décès sur plus de 14 000 cas.
Avec AFP et Reuters.
Vidéo suivante dans 5 secondes
