par euronews (en français)
Dans ce quartier de Dallas, c’est l’effervescence : des équipes s’emploient à désinfecter l’appartement de l’infirmière contaminée par le virus Ebola. La patiente américaine se trouve dans un “état stable”, elle présente de “légers symptômes” et une “faible fièvre”. Elle s‘était occupée du malade libérien décédé le 4 octobre.
“Nous allons vaporiser chez elle un produit chimique, dit Brad Smith, de la compagnie de nettoyage, qui va permettre de tuer tout ce qui est contaminé.”
Dans le Massachusetts, un homme rentré récemment du Liberia a été transféré hier dans un hôpital de Boston. Si la contamination par le virus Ebola semble écartée, le patient reste maintenu à l’isolement par précaution.
Précaution, aussi, dans quatre aéroports américains (Newark, Washington, Chicago et Atlanta) qui vont renforcer cette semaine la surveillance pour les passagers en provenance des pays touchés, comme cela se fait depuis samedi à l’aéroport international John
Fitzgerald Kennedy de New York.Ces cinq aéroports accueillent la quasi-totalité des passagers arrivant aux
Etats-Unis en provenance du Liberia, de la Sierra Leone et de la Guinée, les trois pays africains les plus touchés par la maladie.