Du Petit-Clamart aux Champs Élysées, ces attentats auxquels les présidents ont échappé
par Huffington Post
HISTOIRE - Visés par des tirs, par une bombe ou pris en embuscade, plusieurs présidents de la Ve République ont été la cible d’attentat contre leur personne. Voici toutes ces fois où ils y ont échappé de peu. De Gaulle et l’attentat manqué du Petit-Clamart Nous sommes le 22 août 1962, il est 20 h 20 à Clamart lorsque des centaines de tirs retentissent. Une douzaine finissent dans la carrosserie de la DS de Charles de Gaulle, parfois à hauteur de la tête du président et de son épouse, qui se baissent à temps pour les éviter. Le général de Gaulle vient d’être la cible d’un attentat, dont les responsables seront identifiés quinze jours plus tard à l’issue d’une incroyable traque. Parmi la quinzaine de personnes impliquées dans ce commando, des membres de l’OAS, bras armé des partisans de l’Algérie française, mais aussi des anticommunistes hongrois. Jean-Marie Bastien-Thiry, l’instigateur de l’opération, qui n’en est pas à sa première tentative, sera le dernier fusillé de France. Presque vingt ans plus tard, le 16 avril 1981, Valéry Giscard d’Estaing est en Corse, à un moment où les relations sont tendues entre l’île et la métropole. Né quelques années plutôt, le FLNC, le mouvement indépendantiste corse, a commis plusieurs attentats en France métropolitaine et sur l’île. L’avion de Valéry Giscard d’Estaing, qui est alors candidat à sa réélection, s’apprête à atterrir lorsqu’une bombe explose dans l’aéroport d’Ajaccio. L’attentat fait un mort et huit blessés. Le président candidat, lui, n’annule pas son meeting à Ajaccio. 14 juillet 2002, deux tirs sur les Champs-Élysées Nous sommes le 14 juillet 2002. Comme tous les ans à cette date, le président français descend l’avenue des Champs-Élysées. Cette année-là, c’est Jacques Chirac, qui vient d’être réélu face à Jean-Marie Le Pen, qui salue la foule, lorsque deux tirs rapprochés retentissent. Le président n’a rien entendu, et pourtant, il vient d’échapper à la mort. Dans la foule, Maxime Brunerie, 25 ans, militant d’extrême droite, vient de viser la tête de Jacques Chirac, sans atteindre sa cible. Il écope de dix ans de prison, mais est libéré en 2009. Plus loin dans l’histoire de la République française, certains présidents n’ont pas eu la même chance que de Gaulle, Giscard et Chirac. Le 25 juin 1894, le président Sadi Carnot est poignardé en pleine rue à Lyon par un anarchiste italien qui est arrêté et guillotiné. Le 6 mai 1932, c’est au tour du président Paul Doumer d’être la cible d’un émigré russe atteint de démence. Président pendant dix mois seulement, Il meurt quelques heures plus tard, et son assassin est guillotiné. ----- Abonnez-vous à la chaîne YouTube du HuffPost dès maintenant : https://www.youtube.com/c/lehuffpost Pour plus de contenu du HuffPost: Web: https://www.huffingtonpost.fr/ Facebook: https://www.facebook.com/LeHuffPost/ Twitter: https://twitter.com/LeHuffPost Instagram: https://www.instagram.com/lehuffpost/ Pour recevoir gratuitement notre newsletter quotidienne: https://www.huffingtonpost.fr/newsletter/default/
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