Droit à l’avortement : Les célébrités ont donné de leur voix pour le défendre en 2022
par Huffington Post
-RÉTROSPECTIVE - En 2022, un vent d’activisme a soufflé sur la pop culture. L’année a été marquée par un événement majeur aux États-Unis : l’abrogation de Roe v. Wade, l’arrêt fédéral qui garantissait le droit à l’avortement. Le 24 juin, lorsque la Cour Suprême révoque la décision historique, une vague de contestation a soulevé le pays. À Hollywood et sur les tapis rouges, des stars se sont emparées du sujet et ont utilisé leur visibilité pour défendre le droit à l’avortement, comme le rappelle notre vidéo en tête d’article. De nombreuses personnalités publiques ont d’abord réagi sur les réseaux sociaux, juste après la décision. Mais pour beaucoup, l’engagement s’est prolongé au-delà d’un simple tweet ou publication Instagram. Les concerts sont devenus des lieux de protestation, comme lors du festival de musique de Glastonbury, qui avait lieu en même temps que le vote de la Cour Suprême. La jeune chanteuse Olivia Rodrigo a fait venir Lily Allen sur scène pour interpréter le morceau Fuck you, qu’elle a adressé aux cinq juges ayant voté pour abroger l’arrêt fédéral, en les nommant un par un. Quelques semaines avant, alors qu’elle donnait un concert à Washington, elle avait affirmé entre deux chansons « Nos corps ne devraient jamais être entre les mains de politiciens. J’espère que nous pourrons élever nos voix et protéger le droit de recourir à un avortement en sécurité. Tant de gens avant nous ont travaillé dur pour l’obtenir ». Des concerts engagés À Glastonbury, Kendrick Lamar a modifié les paroles de sa chanson Savior à la fin de sa performance, répétant de plus en plus fort : « Ils vous jugent, ils jugent le Christ ! Que Dieu protège les droits des femmes ! ». La chanteuse Phoebe Bridgers, très engagée pour le droit à l’avortement, a elle fait hurler la foule en chœur : « N*que la Cour Suprême ». En août, alors qu’elle était en tournée à Washington D.C., Lady Gaga a dédié sa chanson The Edge of Glory « à chaque femme en Amérique. À chaque femme qui doit maintenant s’inquiéter pour son corps si elle tombe enceinte » avant d’ajouter, visiblement émue et en colère : « Je prie pour que ce pays parle, qu’il reste soudé. Et nous n’arrêterons pas tant que nous n’obtiendrons pas gain de cause ! » Billie Eilish s’est fait entendre sur le sujet à maintes reprises. Lors d’un concert, elle a demandé au public « Vous savez qui ne devrait pas prendre de décision à propos de mon corps ? », avant de s’exclamer « Un homme ! ». L’actualité lui a même inspiré une nouvelle chanson. Dans « TV », Billie Eilish évoque son incompréhension face au recul du droit à l’avortement dans son pays : « Internet est devenu dingue à regarder le procès de stars de cinéma, pendant que Roe v. Wade se fait révoquer », chante-t-elle. « Mon corps, mon choix » Le slogan « My body, my choice » (« Mon corps, mon choix ») a résonné toute l’année, en dehors des manifestations, grâce à des artistes comme Lizzo, Billie Eilish, Lorde ou Megan Thee Stallion qui l’ont clamé haut et fort sur scène. De nombreux fans ont apporté en concert des panneaux avec le slogan, et certaines stars comme Harry Styles les ont montrés sur scène. Même les discours de cérémonies de remises de prix, habituellement très encadrées aux États-Unis, se sont faits plus politiques. Lors des BET awards fin juin, la chanteuse et actrice Janelle Monaé est allée jusqu’à insulter la Cour Suprême en direct à la télévision, doigt d’honneur bien apparent. ---- Abonnez-vous à la chaîne YouTube du HuffPost dès maintenant : https://www.youtube.com/c/lehuffpost Pour plus de contenu du HuffPost: Web: https://www.huffingtonpost.fr/ Facebook: https://www.facebook.com/LeHuffPost/ Twitter: https://twitter.com/LeHuffPost Instagram: https://www.instagram.com/lehuffpost/ Pour recevoir gratuitement notre newsletter quotidienne: https://www.huffingtonpost.fr/newsletter/default/
Vidéo suivante dans 5 secondes
Autres vidéos
Cette touriste cherche depuis des jours sa chienne perdue à l’aéroport Charles-de-Gaulle
24 novembre 2024 - leparisien