Il faut s’attaquer au fond du problème, sans démagogie. C’est en substance ce qu’a martelé le chef du gouvernement italien Matteo Renzi au sujet des drames de l’immigration devant le Parlement ce mercredi matin, alors qu’un sommet européen extraordinaire est prévu jeudi. “Il faut donner une réponse qui ne soit pas seulement une réaction émotive”, a souligné le dirigeant italien. “Quand une personne se retrouve au point de risquer sa propre vie, quand une personne met sa vie en danger parce qu’elle doit fuir une situation où l’on décapite les gens autour d’elle, décourager les départs ne se fait pas avec une déclaration de principes, cela se fait par le biais du Haut Représentant des Nations Unies (pour les réfugiés) au Niger, au Soudan, cela se fait en intervenant dans les territoires”.
Alors que de nombreux migrants d’un chalutier auraient été enfermés dans des cales et seraient morts noyés le week-end dernier au large de la Libye, Matteo Renzi a qualifié les trafiquants d‘êtres hu
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