Drame de la rue d'Aubagne : la famille de Chérif "déçue" et désabusée
par La Provence
"On est très déçues", confient Lynda et Saida, la cousine et la tante de Chérif, décédé le 5 novembre dans leffondrement du 65 rue dAubagne. Décues des débordements qui ont clot la cérémonie dhommage aux victimes du drame de la rue dAubagne, et de labsence de Jean-Claude Gaudin, qui avait pourtant annoncé sa présence par courrier."Les victimes nont pas été respectées", souffle Lynda."On est très déçues", confient Lynda et Saida, la cousine et la tante de Chérif, décédé le 5 novembre dans l'effondrement du 65 rue d'Aubagne. Déçues des débordements qui ont clot la cérémonie d'hommage aux victimes du drame de la rue d'Aubagne, et de l'absence de Jean-Claude Gaudin, qui avait pourtant annoncé sa présence par courrier."Les victimes n'ont pas été respectées, souffle Lynda. Aujourd'hui, on n'est pas là pour savoir "à qui la faute", on est là pour rendre hommage." Elle scande que les protestataires auraient dû exprimer leur colère pendant leur marche, pas maintenant. Un an après le drame, "rien n'a changé, on en est toujours au même stade, si ce n'est qu'on réalise un peu plus ce qui nous est arrivé", regrette-t-elle. Lynda affirme également n'avoir jamais été reçue par Jean-Claude Gaudin malgré ses demandes d'entretien. "Aucune lettre, aucun remboursement... On demande un peu de respect et d'humanité. On a été complètement abandonnés", conclut la cousine de Chérif, désabusée.
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