Actu en vidéo

Double attentat devant l'ambassade d'Iran au Liban

Name: Double attentat devant l'ambassade d'Iran au Liban
Uploaded: 2013-11-19T11:54:19+01:00
Duration: 2 min

par euronews-fr

Signaler

Un double attentat s’est produit ce matin près de l’ambassade d’Iran à Beyrouth au Liban. Une vingtaine de personnes sont mortes et plus de 140 autres ont été blessées. Le conseiller culturel de l’ambassade a été tué, d’après le ministre libanais de la Santé.L’attaque s’est produite peu avant 10H00 (08H00 GMT) à Bir-Hassan, un quartier résidentiel du sud de Beyrouth à majorité chiite et bastion du Hezbollah.“Les informations préliminaires montrent qu’une moto a explosé puis, quelques instants plus tard, une voiture se trouvant à une trentaine de mètres a explosé aussi, a indiqué un responsable. Le poste du gardien de l’ambassade d’Iran a été dévasté ainsi que les façades d’au moins quatre immeubles en face de l’ambassade. Des dizaines de motos et de voitures étaient calcinées.Cet attentat est peut-être lié à la guerre civile en Syrie, pays voisin du Liban. Une guerre civile qui a accentué les tensions entre les sunnites et les chiites, en particulier le Hezbollah, allié de l’Iran, qui s’est engagé à combattre aux côtés de Damas aussi longtemps que nécessaire. Les sunnites, eux, sont en majorité partisans de la rébellion qui veut renverser le régime syrien de Bachar al-Assad.Fin août, un double attentat à la voiture piégée avait tué une quarantaine de personnes et blessé des centaines d’autres à Tripoli, la capitale du nord du Liban. C‘était l’attaque la plus meurtrière depuis la fin de la guerre civile au Liban. Les deux explosions avaient eu lieu une semaine après un attentat qui avait fait le 15 août 27 morts dans la banlieue sud de Beyrouth, un fief du Hezbollah chiite.Cet attentat du 15 août avait été revendiqué dans un vidéo par un groupuscule totalement inconnu portant un nom à connotation sunnite. Il avait expliqué avoir mené l’attaque en réponse à l’engagement du Hezbollah au côté des troupes du président Bachar al-Assad en Syrie.Avec AFP et Reuters