Douarnenez. Charles Kerivel ressuscite le parler Penn Sardin avec humour

par Ouest France

Si certains auteurs ont cru pertinents, lors du premier confinement, de rédiger des carnets intimes, Charles Kerivel, illustrateur bien connu, a choisi de replonger dans les expressions qui ont fait le sel de sa jeunesse à Douarnenez (Finistère). « J’ai été confiné à Brest, mais je voulais garder un lien avec Douarnenez, confie l’illustrateur. On est aujourd’hui moins nombreux à parler et à comprendre le parler douarneniste. Il est parti en même temps que les coiffes traditionnelles. »« Ma grand-mère disait ça »Publiés au jour le jour sur les réseaux sociaux, ses dessins de scènes de vie d’antan rencontrent un vif succès. Certains originaux ont même été vendus au profit de l’hôpital de Douarnenez, récoltant 1 265 € pour aider les soignants. « Mes dessins ont déclenché des bagarres virtuelles entre les internautes, sur la façon d’utiliser ou d’écrire tel ou tel mot. Avec cet argument : “Ma grand-mère disait ça !” » Face à l’engouement, Charles Kerivel a sélectionné une centaine de ces dessins pour les publier dans un livre : Malévirus ! Malévirus ! de Charles Kerivel, 128 pages, 18 €. Le livre est en vente au centre E. Leclerc de Douarnenez, à la Maison de la presse, et dans plusieurs bars-tabacs, ou directement en écrivant à l’auteur, au 12, rue des FFI, 29100 Douarnenez.  Pour chacun des 1 000 exemplaires du livre qui sera vendu, 2 € seront reversés à la SNSM.

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