Dopage : Alain Souchon crée la polémique sur le Tour de France
par Ça Zap - Zapping TV
Des propos du chanteur insinuant que les cyclistes professionnels sont forcément dopés ont provoqué de vives réactions sur le Tour de France lors de la journée de repos. TOUR DE FRANCE C'était jour de repos lundi sur le Tour de France. L'occasion pour les coureurs et les managers de faire le point sur les deux premières semaines de course. Mais dans le paddock, l'attention des directeurs d'équipe s'est portée sur un acteur extérieur au Tour en la personne... d'Alain Souchon. Pour avoir insinué que les coureurs cyclistes sont forcément dopés, le chanteur s'est attiré les foudres des principaux intéressés. "Des clichés vieux d'il y a vingt ans". Tout est parti d'une petite phrase lâchée par Souchon lors d'une interview dans La Voix du Nord, le 27 juin. "Je ne vais pas me faire que des amis mais je trouve le cyclisme honteux. C'est inhumain. On ne peut pas faire du cyclisme de haut niveau sans se doper. Quand on voit tous ceux qui meurent à cinquante ans...", pointe l'auteur de Foule sentimentale. Une déclaration qui n'a pas du tout plu à Marc Madiot, manager de la Française des Jeux et président de la Ligue nationale de cyclisme, qui a dénoncé "des propos malveillants et infondés". "On a basculé dans une nouvelle période mais on reste sur des clichés vieux d'il y a vingt ans", critique-t-il dans les colonnes de l'Équipe. "C'est facile le 'tous pourris'". "On parle de 1998 (année de l'affaire Festina, ndlr) mais chez nous, David Gaudu, qui vient de passer pro, est né en 1998. Pourquoi fait-on porter à ces jeunes un fardeau qui n'est pas le leur ?", poursuit Marc Madiot, avant de conclure, calme : "Alain Souchon va recevoir une petite lettre". Son collègue Vincent Lavenu, directeur sportif d'AG2R, l'équipe de Romain Bardet, n'est guère plus tendre avec le chanteur. "Même quand on est un personnage aussi respectable que Souchon, on n'est pas obligé de manquer de discernement", contre-attaque le manager français dans le quotidien sportif. "Je veux bien l'inviter dans notre bus à discuter cinq minutes avec Romain Bardet, il comprendra de quoi il parle. C'est facile le 'tous pourris', comme en politique."
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