Don d’ovocytes : comment Antonella a franchi le pas «pour les couples en détresse»
par leparisien
Antonella est à elle toute seule la définition du don de soi. Sang, plaquette, lait maternel, moelle osseuse… Tout ce que l’Angevine peut donner « pour aider », elle le donne. Alors quand elle a vu « la détresse » de femmes qui attendent souvent des années les gamètes qui leur permettront d’avoir un enfant et les appels aux dons des associations, l’idée d’offrir ses cellules reproductrices n’a pas mis bien longtemps à germer. « 4 juin 2021, la machine est lancée et j’ai hâte de savoir si je peux donner ! » Dans un coin de son portable, Antonella a soigneusement consigné, à la manière d’un journal intime, chaque étape de son projet de don de gamètes. Un véritable parcours du combattant qui aura mis huit mois à voir le jour, du premier contact avec un Cecos en février 2021, au prélèvement des ovocytes en octobre de la même année. Trois semaines avant le prélèvement chirurgical des ovocytes : les contrôles échographiques « toutes les 48 heures », les prises de sang et les piqûres journalières pour stimuler les cellules ont bousculé l’agenda de cette mère de famille. « C’est prenant », accorde Antonella. Mais ça se fait. Surtout sur trois semaines, quand on pense que celles qui reçoivent le don attendent déjà depuis plusieurs années. »
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