Docs ad Hoc : Viol, arme de guerre
par LCP
Documentaire réalisé par Fabrice Gardel et Sabrina Subasic (52’)Depuis la création des tribunaux pour l’Ex-Yougoslavie et le Rwanda, les plaintes pour crimes contre l’humanité se multiplient. Viol, arme de guerre met en lumière les histoires des victimes des crimes de guerre en Ex-Yougoslavie : Esmija raconte comment elle a été séquestrée et violée devant ses enfants tandis que Dika et Nuska retournent au tristement célèbre camp d’Omarska. Torture, exécutions, viols : Omarska était un véritable camp d’extermination. les deux amies, qui ont été séquestrées ensemble, racontent les sévices, les humiliations dont elles ont été victimes. un homme aussi témoigne. Si Edo parle, c’est que sa femme ne peut plus le faire. d’origine allemande, elle s’est suicidée après avoir été violée. Murée dans le silence, "elle n’a pas pu supporter la vie après"… enfin, il y a Jasna, dont les deux enfants ont été tués et jetés dans un charnier : "Je pouvais tout imaginer : les tueries, les viols, qu’ils ont tué mon mari… Mais qu’ils tuent des enfants, cela n’a pas pu rentrer dans ma conscience". Jasna veut témoigner car toutes les autres femmes qui ont été détenues avec elles sont mortes.Face à ces témoignages se tiennent les visages impassibles et les déclarations sans remords des bourreaux inculpés devant le tribunal pénal international de la Haye. Au-delà des histoires personnelles, ce film émouvant et dur lève le voile sur les ressorts politiques de ces viols utilisés comme arme de guerre.Ce documentaire est suivi d’un débat exceptionnel sous la thématique " Bosnie, un passé qui ne passe pas ", orchestré par Émilie Aubry en présence de :- Bernard Henri Levy, écrivain- Juanita Wilson, réalisatrice de "As if I am not there"- Marcel Rogemont, député PS d’Ille et Vilaine
Vidéo suivante dans 5 secondes
Autres vidéos
Tatiana Silva, enceinte de son premier enfant, évoque son état de santé.
24 décembre 2024 - purepeople