Distilbène. Réaction en demi-teinte des associations
par Letelegramme
Hier la Cour de Cassation rendait sa décision sur deux affaires de "filles Distilbène", cette hormone de synthèse prescrite notamment à des femmes enceintes dans les années 1960. Soulagement pour les victimes, elles n'auront plus à donner la preuve du laboratoire qui a fourni le médicament à leur mère. En revanche, restant dans son strict rôle, la Cour ne s'est pas exprimée sur la manière dont les victimes doivent prouver leur exposition à la substance. "Il faut élargir le problème, on est dans un débat de santé publique" clament deux associations qui voient là un résultat en demi-teinte.
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