Disparues de Perpignan : la famille de Marie-Hélène Gonzales «effondrée» selon leur avocat
par libezap
Quinze ans après les faits, Jacques Rançon a avoué lundi 8 juin le meurtre d'une énième fille disparue. Entre 1995 et 1998, trois jeunes filles avaient disparu dans des circonstances similaires aux abords de la gare de Perpignan. Déjà mis en examen pour le meurtre de l'une d'elles et l'agression sanglante d'une autre jeune femme, Jacques Rançon, le principal suspect, a spontanément reconnu en garde à vue, lundi 8 juin, avoir tué Marie-Hélène Gonzales, 22 ans, dont le corps avait été retrouvé mutilé le 26 juin 1998. Sa tête et ses mains avait été retrouvées six mois plus tard. La famille de Marie-Hélène Gonzales, «effondrée» selon leur avocat, est également partagée entre «un sentiment de gratitude à l'égard des policiers qui n'ont jamais baissé les bras», mais aussi «sentiment de satisfaction en sachant que l'assassin de leur fille était maintenant en prison, qu'il ne nuirait plus à personne [et] qu'il serait un jour jugé pour avoir tué Marie-Hélène». Quinquagénaire au lourd passé de délinquant sexuel, Jacques Rançon avait déjà été condamné à huit ans de prison pour viol à Amiens en 1994.
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