Disparition de Maëlys. Des auditions annulées, le suspect réentendu par les juges

par Ça Zap - Zapping TV

Disparition de Maëlys. Des auditions annulées, le suspect réentendu par les juges. À la suite d'une erreur de procédure, la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Grenoble (Isère) a validé, ce jeudi 30 novembre, l'annulation des premières déclarations de Nordahl L., l'homme suspecté d'avoir enlevé Maëlys, portée disparue depuis la nuit du 26 au 27 août dernier. L'homme de 34 ans est, depuis, réentendu par les juges, qui ne l'avaient pas interrogé depuis le début du mois de septembre. La décision était pressentie. Elle est désormais officielle. La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Grenoble (Isère) a validé, ce jeudi 30 novembre, l'annulation des premières déclarations de Nordahl L., le principal suspect dans l'enquête sur la disparition de la Maëlys. Les quatre premiers procès-verbaux de cet ancien militaire de 34 ans, lors de sa première garde à vue, le 31 août dernier, ont été déclarés nuls et retirés du dossier. Me Alain Jakubowciz, l'avocat de Nordahl L., a ainsi obtenu gain de cause. Le conseil du suspect mis en examen et écroué depuis le 3 septembre voulait faire valoir une erreur de procédure du début de l'enquête. Il avait plaidé sa requète à huis clos il y a dix jours. Les premières déclarations de son client n'avaient, en effet, pas été filmées par les gendarmes, alors que le Code pénal l'exige pour une affaire criminelle. Dans ce contexte, le parquet général avait, par ailleurs, lui-même requis cette annulation. La mise en examen n'est, pour l'heure, pas remise en question La nullité de ces auditions ne remet toutefois pas directement en question la mise en examen et le placement en détention de Nordhal L. Car ce n'est que la deuxième garde à vue qui avait débouché sur ces décisions après la découverte d'une trace ADN de la fillette dans sa voiture. En revanche, la chambre de l'instruction a prononcé, en conséquence, la « nullité partielle » d'une partie du premier interrogatoire du suspect devant les juges d'instruction, le 3 septembre. Car « trois questions faisaient expressément référence aux auditions annulées », précise la cour d'appel de Grenoble, dans un communiqué. Dans la foulée de cette décision sur ce point de règlement, le suspect doit être rapidement réinterrogé. D'après Le Dauphiné Libéré, cette nouvelle audition a commencé peu avant 10 h. Les juges chargés du dossier, deux femmes et un homme, ne l'ont pas revu depuis son incarcération. Nordahl L. est accompagné par son conseil, un ténor du barreau, Me Alain Jakubowicz, qui a repris sa défense fin septembre. Le procureur de la République à Grenoble, Jean-Yves Coquillat, doit tenir une conférence de presse à l'issue de cette audition. Celle-ci a été suspendue peu après 13 h, mais doit rependre à 14 h 30. Des images de vidéosurveillance au cœur des interrogations Les magistrats devraient longuement interroger Nordahl L. car « l'enquête a avancé même si cela ne dit pas où est l'enfant », estime une source proche du dossier, citée par l'AFP. Au cœur des interrogations figure un enregistrement d'une caméra de vidéosurveillance à Pont-de-Beauvoisin, la nuit de la disparition. Des images considérées comme non probantes dans un premier temps mais dont une expertise poussée a permis d'identifier le mis en cause au volant de sa voiture, avec sur le siège passager une « forme banche », la couleur de la robe que Maëlys portait le soir de sa disparition, au cours d'une fête de mariage, dans la nuit du 26 au 27 août, à Pont-de-Beauvoisin.

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