Michel Fourniret et son ex-femme Monique Olivier sont soupçonnés d’être liés à la disparition d’une Ornaise en décembre 1993. Le parquet de Caen a ouvert une information judiciaire.
Ce lundi 18 novembre, une information judiciaire pour« séquestration suivie de mort » a été ouverte après les gardes à vue la semaine dernière du tueur en série Michel Fourniret et de son ex-femme Monique Olivier dans le cadre d’une disparition en 1993 dans l’Orne, indique le parquet de Caen.
Michel Fourniret et son ex-femme, Monique Olivier, avaient été placés quarante-huit heures en garde à vue, mardi 12 novembre, dans le cadre de la disparition, dans la nuit du 18 au 19 décembre 1993, de Lydie Logé, à Saint-Christophe-le-Jajolet, dans l’Orne.
Depuis vingt-six ans et la disparition de cette jeune mère de famille de 29 ans, deux informations judiciaires ont déjà été ouvertes. Les deux ont abouti à des non-lieux, en 1998 et 2009. Son corps n’a jamais été retrouvé.
En 2019, l’affaire rebondit. Des comparaisons entre des traces d’ADN mitocondrial trouvées dans la camionnette de Michel Fourniret et l’ADN d’une ascendante de la disparue révèlent un lien ténu entre Fourniret et Lydie Logé. Une contre-expertise, réalisée en septembre, aurait confirmé ces résultats.
Jeudi 14 novembre, le procureur d’Argentan s’est dessaisi du dossier au profit du pôle criminel de Caen.
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