Disparition d'Estelle Mouzin. Fouilles « stoppées pour l'instant » chez une ex-femme de Fourniret.
par Kangai News
Disparition d'Estelle Mouzin. Fouilles « stoppées pour l'instant » chez une ex-femme de Fourniret. Dans le cadre de l'enquête sur la disparition de la petite Estelle Mouzin, les fouilles qui avaient repris en début de semaine chez une ex-femme du tueur, Michel Fourniret, sont « stoppées pour l'instant », a annoncé la procureur de Meaux. Les fouilles qui avaient repris lundi chez une ex-femme du tueur en série Michel Fourniret, quinze ans après la disparition inexpliquée d'Estelle Mouzin, sont « stoppées pour l'instant », a-t-on appris ce vendredi auprès du parquet de Meaux. « Les recherches, stoppées pour l'instant, se poursuivront sur d'autres parties plus tard », a indiqué la procureur de Meaux, Dominique Laurens, sans plus de précisions. Depuis lundi, des militaires spécialisés participaient aux recherches chez la deuxième épouse de Michel Fourniret, à Clairefontaine-en-Yvelines. Le domicile de cette ancienne proche du tueur en série, condamné deux fois à perpétuité pour les meurtres de huit jeunes femmes, avait déjà été fouillé en septembre, sans résultat. « Des fouilles d'importance » En septembre, « nous n'avions pas pu tout vérifier et nous n'avions pas cette unité spécialisée à nos côtés qui nous permet de faire des recherches plus approfondies », avait expliqué Dominique Laurens en début de semaine. « Ce sont des fouilles d'importance, la dernière fois ce n'était que du repérage », avait déclaré Didier Seban, l'un des avocats du père d'Estelle Mouzin. La fillette de neuf ans avait disparu, un soir de janvier 2003, alors qu'elle rentrait de l'école à Guermantes (Seine-et-Marne). Son corps n'a jamais été retrouvé et les nombreuses pistes envisagées par les enquêteurs n'ont rien donné. L'hypothèse de l'implication de l'« ogre des Ardennes », plusieurs fois explorée sans succès, avait été une nouvelle fois relancée en février. Michel Fourniret, qui venait d'avouer avoir tué deux jeunes femmes disparues dans les années 90 dans l'Yonne, Joanna Parrish et Marie-Angèle Domece, avait aussi livré des « aveux en creux » sur son implication dans la disparition d'Estelle Mouzin, selon les avocats du père d'Estelle Mouzin.
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