Discrimination visuelle
par aufeminin
La tolérance s’apprend tout petit. Quand on a dit cela, n a l’impression d’avoir balancé une évidence. Et pourtant. A travers le regarde d’Emma, 7 ans qui martyrise son assiette de petits pois, on retrouve des réflexions entendues, subies ou oubliées. Trop gros, trop grande, trop laide, trop tout. La discrimination visuelle est extrêment présente chez les enfants, même si à cet âge, on parle plutôt de caractère qui se forme, ou d’expérience de vie. « Ne t’inquiète pas chérie, moi aussi à ton âge, j’étais boulotte ». Ou encore, « mais non tu n’es pas moche, tu as juste un physique un peu ingrat, c’est la période ». Derrière ces réflexions de parents qui cherchent à calmer les turpitudes de leurs enfants, se cache un mot qui ne dit pas son nom : discrimination visuelle. On a tous été un jour le moche de quelqu’un. Le faire valoir d’un groupe. Celui ou celle dont on parlait derrière le dos, et dont on riait en sa présence. Et même si aujourd’hui on arrive enfin à se regarder dans une glace en se trouvant potable, de nombreux enfants et adolescents souffrent en silence des vacheries de l’âge bête. D'après l'enquête "Histoire de vie" réalisée par l'Insee en 2003 auprès de 8400 adultes âgés de 18 ans ou plus vivant en France métropolitaine. Parmi les discriminations ayant eu des conséquences sur la vie des personnes, 37% se sont déroulées dans le cadre de l'école, au collège ou à l'université. Réalisé par Mathieu DelozierAvec Emma Sévaux, Florence SavignatSur une idée originale de Emmanuelle MilletProduction: Les Films Velvet A redécouvrir sur auFeminin. TV : Discrimination au logement : un si bon dossier ... Discrimination : vos témoignages. Discrimination physique : au SPA avec Fatima Notre dossier spécial discrimination raciale
Vidéo suivante dans 5 secondes
Autres vidéos
Martin Fourcade devrait récupérer un 6e titre olympique, 14 ans après - Biathlon - JO hiver
26 novembre 2024 - lequipe