Discours de Macron en Corse: «intransigeant», «étrange», les réactions des élus
par Lopinionfr
Emmanuel Macron s’est longuement exprimé en Corse mercredi 7 février. Un discours de fermeté même si le président de la République s’est déclaré être favorable à la mention de la Corse dans la Constitution française. « Je suis très heureuse que le président n’ait pas cédé sur trois points qui me semblaient une ligne rouge à ne pas franchir », indique Valérie Pécresse sur Europe 1. « Je suis défavorable à l’inscription de la Corse dans la Constitution. J’ai peur d’ouvrir la boite de Pandore », nuance toutefois la présidente LR de la région Ile-de-France. « Profiter de l’anniversaire de l’assassinat du préfet Érignac pour faire la leçon aux nationalistes corses, j’ai trouvé ça étrange », estime Éric Woerth qui ajoute qu’ « intégrer la Corse dans la Constitution, c’est la porte ouverte à la divisibilité de la République ». « Emmanuel Macron a surtout donné dans le symbole lorsqu’il a parlé d’évoquer la Corse dans la Constitution française. Sur le reste il a été intransigeant », juge Adrien Quatennens de La France insoumise sur Public Sénat. «Je suis opposé à l’idée d’inscrire la spécificité de la Corse dans la Constitution. Chaque territoire pourrait alors demander une inscription », commente de son côté Manuel Valls sur France info. À l’inverse, les membres du gouvernement justifient les annonces d’Emmanuel Macron. « Je suis beaucoup moins connu que Gilles Simeoni et j’ai aussi été fouillé en allant à pied au Sénat, c’est la règle quand on entre dans des bâtiments publics », ironise Benjamin Griveaux. « La caractéristique d’Emmanuel Macron, c’est qu’il ne va pas dans des salles pour forcément dire ce que les gens souhaitent entendre », estime Jean-Baptiste Lemoyne sur LCP.
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