Éric Zemmour "a ouvert les yeux des Français pour qu'ils se rendent compte que mon projet est sérieux, crédible, et pas trop provocateur", a déclaré le candidat RN à la présidentielle qui a bénéficié d'une bonne dynamique des sondages.
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Le candidat à la présidence Emmanuel Macron est toujours aux prises avec les dossiers russe et ukrainien, mais certains dans son camp veulent connaître les conséquences de son absence de la course présidentielle, alors même que ses rivaux peinent à faire entendre leur voix.
Pas de déplacements, pas de marches, pas de débats télévisés, et l'ingérence médiatique est largement à l'honneur : cela semble être le strict minimum de service pour un candidat à la présidentielle, en tête dans les sondages, avec environ 30 % ayant l'intention de voter au premier tour, même après avoir présenté ses plans lors d'une conférence de presse à la mi-mars, notant que ses partisans voient une légère érosion comme logique. Après avoir attendu pour annoncer sa propre échéance, le chef de l'Etat n'a rencontré les Français que dans deux "débats" très méthodiques à Poissy et Pau.
Un seul grand rendez-vous est prévu le 2 avril à La Défense (Haute Seine). D'autres réunions publiques se sont tenues sans lui, comme à Nice mercredi soir, où les poids lourds de la Macronie se sont rassemblés et les ministres se sont sillonnés.
Interrogé par les médias ce matin, Jean Castex a humblement répété que "l'élection ne sera jamais gagnée" et que "dans notre monde troublé, il est logique d'être trop confiant sur quoi que ce soit". "Le premier message à envoyer est de voter d'abord", a-t-il ajouté, alors que le manque de rythme de la campagne inquiète les sondeurs pour des abstentions record.
L'ancien maire de Nice, Nice Christian Estrosi, a soutenu le président, disant à l'AFP "s'inquiéter de la démobilisation des électeurs macronistes", notant que "les gens n'aiment pas l'arrogance et les premières diffusions" du résultat". "Il y a peu d'intérêt pour une campagne qui manque de magie (...). Emmanuel Macron a besoin de faire un grand discours. Et de montrer que LREM n'est pas un vaisseau fantôme", abondent les chefs de file de la majorité.
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