par MediaActuY
Une semaine après une grève très populaire de l'enseignement, une manifestation était organisée à Paris jeudi après-midi.
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ce qu'il faut savoir
Une semaine après une grève très populaire de l'enseignement pour protester contre la gestion par les écoles de la crise du Covid-19, le nouvel appel à la grève du jeudi 20 janvier a reçu moins d'attention. Les chiffres publiés par le ministère de l'Education nationale à midi montraient des enseignants frappant 1,15% du premier degré et 2,18% du second degré. Reste que face à un ministre frêle, Jean-Michel Blanquer, la colère persiste. Suivez notre diffusion en direct.
Rassemblement dans la capitale. Une manifestation est prévue à Paris à 14 heures. Pour Guislaine David, secrétaire générale du premier syndicat junior, le Snuipp-FSU, "le but cette fois n'était pas d'appeler les enseignants à la grève, car c'était à une semaine d'intervalle, et ça c'était compliqué. L'idée aujourd'hui est de maintenir la pression". avec la mobilisation locale, avant le nouvel appel. Grève le 27 janvier", a-t-elle déclaré à l'AFP.
Il y avait 38% de grévistes jeudi dernier. Le taux de grève il y a une semaine était beaucoup plus élevé, plus de 38 % pour le niveau 1 et près de 24 % pour le niveau 2, selon le ministère de l'Éducation. Le mouvement rassemble tous les syndicats de l'éducation, dont plusieurs (FSU, CGT Educ'action, FO et SUD Education, et Organisation des Parents Premiers FCPE, et mouvement lycéen FIDL, MNL et lycéens La Voix) pour appeler à "la poursuite de la mobilisation ".
Masques FFP2 et remplacements. Les syndicats ont été accueillis par le Premier ministre Jean Castex et le ministre de l'Education Jean-Michel Blankel, qui ont promis "5 millions de masques FFP2" aux enseignants de maternelle, distribué des masques chirurgicaux à d'autres et payé l'absentéisme. Les enseignants proposent plus d'alternatives. Les annonces n'ont "pas suffi" au syndicat, qui a réclamé "la création de tous les postes nécessaires pour assurer le remplacement" et "la mise à disposition d'une quantité adéquate d'équipements de protection pour les écoles et les institutions, bien au-delà du montant annoncé".