Désarmement de l'ETA : Madrid exige la "dissolution" de l'organisation
par euronews-fr
Près de six ans après avoir renoncé à la lutte armée, l’ETA a commencé son processus de désarmement. A Saint-Pée-sur-Nivelle, dans le Pays basque français, les policiers et les démineurs étaient ce samedi à pied d’oeuvre sur l’un des sites où l’organisation séparatiste avait remis son arsenal. Le ministre français de l’Intérieur Matthias Fekl a salué “un grand pas” et “un jour incontestablement important”. VIDEO. Désarmement d’#ETA : “Cette étape est un grand pas”, estime Matthias #Fekl https://t.co/d1APsnAxKV via franceinfo— Pierre Moal (PMoal29) 8 avril 2017 Propos d’une tonalité différente chez son homologue espagnol. “Les terroristes ne peuvent espérer aucun traitement de faveur du gouvernement et encore moins l’impunité de leurs crimes, a déclaré le ministre de l’Intérieur espagnol Juan Ignacio Zoido. L’ETA est défaite au plan opérationnelle. La seule réponse logique à cette situation est d’annoncer sa dissolution définitive et de demander pardon pour les victimes et les disparus, plutôt que d’organiser des opérations médiatiques pour dissimuler leur défaite.” “L’opération médiatique” ainsi dénoncée, c’est ce grand rassemblement organisé à Bayonne par le mouvement des “Artisans de Paix” qui se présentent comme des médiateurs. Bayonne : 20 000 personnes saluent “les artisans de la paix” après le désarmement d’ETA https://t.co/bKVpVLkLYL pic.twitter.com/jiEqmRwSkD— Sud Ouest (@sudouest) 8 avril 2017 #ETA : un grand rassemblement #pourlapaix à Bayonne – https://t.co/0eeCidtpA6 pic.twitter.com/pFO0vDM2ve— France3 Aquitaine (@F3Aquitaine) 8 avril 2017 Depuis la fondation de l’ETA en 1959, les attentats au nom de l’indépendance du Pays Basque et de la Navarre ont fait plus de 800 morts. L’ETA veut entrer dans le jeu démocratique. Mais les gouvernements s’y refusent farouchement. https://t.co/B0gPpcPPMP pic.twitter.com/C9r0LHupPl— La Vie (@LaVieHebdo) 8 avril 2017
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