Des scènes de guerre de tranchées ou presque à Kiev
par euronews-fr
Rue Grouchevski, les manifestants les plus radicaux tiennent bon malgré la crainte d’une intervention de l’armée. Hier, vendredi, les militaires sont sortis de leur réserve et ont appelé le président Ianoukovitch à prendre des mesures d’urgence pour stabiliser la situation dans le pays. Malgré la démission du gouvernement, l’annulation des lois anti-manifestations et le vote d’une loi d’amnistie conditionnelle, l’opposition ne veut rien lâcher. Va-t-elle trop loin ?Ses leaders ont appelé les pro-Maïdan à rester au chaud ce week-end, craignant le froid polaire et la “très probable intervention militaire”, mais le témoignage de torture de l’activiste Dmytro Boulatov a suscité une vive émotion. Cet ancien député, Taras Chornovil, explique que “la police a, en plus, tenté hier soir d’entrer dans la clinique pour arrêter Boulatov, mais que la présence de ses hommes l’en a empêchée”.L’Allemagne serait prête à accueillir le militant d’opposition Boulatov qui dit avoir été enlevé le 22 janvier, et “crucifié et tailladé” pendant une semaine. Le ministre de l’Intérieur dit ne pas exclure une mise en scène pour provoquer une réaction négative dans la société ukrainienne.
Vidéo suivante dans 5 secondes