Des questions d’ordre éthique et moral au cœur de la brouille Fournier-Galtier

par Nice Matin

On les savait fâchés mais, peut-être, pas à ce point. Mercredi soir, sur RMC, c’est Julien Fournier, l’ancien directeur du football niçois, qui a lancé les hostilités avec une phrase qui a fait l’effet d’une bombe dans le microcosme du football. "Très honnêtement, si j'explique les vraies raisons pour lesquelles, Christophe et moi, on s'est disputés - parce que c'est vraiment le mot -, Christophe ne rentrera plus dans un vestiaire ni en France, ni en Europe." L’actuel dirigeant de Parme, où il a rebondi quelques semaines après son départ de l’OGC Nice, a étayé son propos, sans vouloir entrer dans le détail. "C’est connexe au foot, indirectement lié au foot, car on travaille dans un club de foot, mais c’est quelque chose qui moi me touchait au plus profond, c’est quelque chose où Christophe, moi ou même le président avions des positions très éloignées. Donc on a fait la saison. On a été, lui et moi, le plus professionnel possible pour essayer de limiter l’impact négatif que ça pouvait avoir sur l’équipe." Galtier: "Je ne suis pas surpris connaissant le personnage" Jeudi, à deux jours de ses retrouvailles avec le Gym, Christophe Galtier a été invité à réagir sur les propos de celui qui l’avait fait venir à Nice un an plus tôt et avec lequel il partageait, il y a encore quelques années, une passion commune pour le padel. "Je ne suis pas surpris d'abord de la manière dont il s'est exprimé, a lâché le coach parisien. Je ne suis pas surpris non plus, parce qu'on est exposé quand on est entraîneur du PSG et je ne veux pas me fatiguer à répondre à tous. La fonction fait qu'on crée un débat les uns après les autres. Mais je ne suis pas surpris de la manière connaissant le personnage." Des questions d’ordre éthique et moral Entre les deux anciens compères, au-delà de la venue de Bilal Brahimi lors du mercato hivernal, objet du courroux de Galtier, la fracture se situe sur des questions d’ordre éthique et moral. Selon nos informations, des échanges très houleux se sont produits lors du mois de ramadan en mars dernier, ce qui a braqué Fournier, donc, mais également une partie du vestiaire niçois qui n’a jamais regretté le départ de Galtier à Paris.

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