Des marques d’alcool impliquant SCH, Lady Gaga et Anna Rvr condamnés pour publicités illicites
par La Provence
Trois marques d'alcool ont été condamnées par le tribunal correctionnel de Paris pour avoir utilisé des célébrités pour faire la promotion de leurs produits. Le rappeur SCH, la chanteuse Lady Gaga et l'influenceuse Anna Rvr ont tous trois été utilisés par des marques d'alcool pour faire la promotion de leurs produits. Les trois marques ont été condamnées en mars par le tribunal correctionnel de Paris pour publicité illicite. La marque Féfé qui commercialise des canettes de cocktails a été condamnée à 13 000 euros d'amende, a indiqué Addictions France. Féfé utilisait notamment sur son site internet et son compte Instagram des photos du rappeur marseillais SCH, présenté comme "co-créateur" de l'une des recettes de la marque. Ces condamnations sont un épisode supplémentaire dans la bataille au long cours engagée par Addictions France pour faire respecter en ligne la loi Evin, qui régit strictement les publicités pour l'alcool. Celles-ci doivent en théorie se limiter à un contenu informatif, sans aucune association avec la fête, la convivialité ou l'humour. Dans une première affaire, Moët Hennessy Diageo (groupe LVMH) a été condamné à 15.000 euros d'amende pour une publicité parue sur le site internet d'un quotidien et célébrant une coopération entre la star américaine Lady Gaga et la maison de champagne Dom Pérignon, a indiqué l'association. Sollicité par l'AFP, LVMH n'était pas en mesure de commenter dans l'immédiat. Dans une troisième affaire, Addictions France a obtenu la condamnation du producteur de vin Gérard Bertrand à 20.000 euros d'amende avec sursis, et de la jeune influenceuse Anna Rvr (492 000 abonnés sur Instagram) à 3.000 euros d'amende avec sursis, pour la promotion de vin rosé. "De nombreuses publicités évoquant Anna Rvr ont été publiées sur les réseaux sociaux et sur le site internet du producteur d'alcool, lesquelles multipliaient les infractions à la loi Evin: mêlant glamour, hédonisme, évasion, ou encore des packaging et dénominations faisant appel au lexique de la sensualité", a souligné Addictions France dans un communiqué. L'influenceuse elle-même avait publié sur les réseaux sociaux "de multiples +stories+ associant l'accomplissement personnel et les moments de fêtes à la promotion d'alcool", a affirmé l'association.
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