"Déclarer la guerre à Boko Haram": cinq chefs d'Etat africains réunis à Paris
par euronews-fr
A l’initiative de François Hollande, un mini-sommet était organisé ce samedi à Paris pour définir un plan de lutte contre Boko Haram.Le puissant groupe terroriste islamiste nigérian est responsable de nombreux attentats meurtriers ces dernières années en Afrique de l’Ouest, et il s’est récemment illustré par le rapt de plus de 220 jeunes filles nigérianes.Ont participé à ce sommet les présidents du Nigéria, Goodluck Jonathan, du Niger, Mahamadou Issoufou, du Bénin, Boni Yayi, du Tchad, Idriss Déby, et du Cameroun, Paul François Hollande détaille les axes de travail :“Coordination du renseignement, échange d’informations, pilotage central de moyens, surveillance des frontières, présence militaire, notamment autour du lac Tchad, et capacité d’intervention dés lors qu’il y a danger. Sans qu’il soit besoin pour la France, je le dis ici, de déployer des unités militaires. Elles sont présentes dans la région.”Peu a été dit lors de cette conférence de presse sur l’avancée des recherches des lycéennes enlevées par Boko Haram, considéré maintenant à part entière comme une émanation d’Al Quaida, en tous cas selon Goodluck Jonathan, le président nigérian :“Boko Haram n’est plus seulement le groupe terroriste local avec des convictions religieuses qui a agi au Nigéria de 2002 à 2009. Depuis 2009 il a changé et agit clairement maintenant comme une organisation d’Al Quaïda, il faut le décrire comme Al Quaïda en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale”.Un plan d’action régional, dont on ne connaît encore que peu de détails concrets, est donc mis en place pour lutter contre Boko Haram. Une façon aussi pour Paris d’asseoir son influence dans une région de plus en plus soumise à des attaques violentes, à l’heure où la gestion de la crise par le Nigéria est critiquée.
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