Debrief Bourse du 25 janvier : la hausse de l'euro continue de plomber les marchés européens.

par Debrief Bourse

Après une ouverture dans le vert, les marchés européens ont inversé la tendance et clôturent dans le rouge. La tendance est plombée par une envolée spectaculaire de l'euro qui a dépassé en séance le seuil des 1,25$ et se retrouve ainsi au plus haut contre le billet vert depuis 3 ans, ce qui pourrait pénaliser les entreprises européennes qui exportent. Par ailleurs, la réunion de la BCE n'a pas apporté de précision quant à l'évolution future de la politique monétaire. Mario Draghi s'est contenté de répéter que les taux resteront à leurs niveaux actuels pendant une période prolongée, et bien au-delà de l'horizon fixé pour les achats nets d'actifs, c'est-à-dire pas avant 2019. Il a aussi confirmé que les rachats nets d'actifs, de 30 milliards d'euros par mois, devraient être réalisés jusque fin septembre 2018 ou au-delà, si nécessaire. Au final le CAC termine en légère baisse de 0,25% à 5481 points.Du coté des valeurs, GTT poursuit sa trajectoire haussière et s'empare de la tête du SBF 120, ce qui porte ses gains à 9,6% depuis le début de l'année.Elior Group est recherché après la publication d'un chiffre d'affaires de 1.7 milliards d'euros pour son premier trimestre 2017-18, en progression de 6,3% avec une croissance organique de 4,7%.Le parcours sans fausse note se poursuit pour Eramet qui s'adjuge déjà 18% depuis le 1 er janvier. Le titre est soutenu par la remontée des cours des métaux et en particulier du nickel qui a progressé de 27% en 2017.Suez rebondit au lendemain de sa forte chute de plus de 16%. En réaction au profit warning du spécialiste de l'eau, JP Morgan est passé de « sous-pondérer » à « neutre » et révise à la baisse son objectif de cours de 2 euros, à 12,50 euros.A noter également le secteur bancaire qui se distingue en hausse à l'image de BNP Crédit agricole et Société générale qui signent les trois plus fortes hausses sur le CAC. Le secteur est porté notamment par la hausse des rendements obligataires européens dans le sillage de la hausse de l'euro et de la réunion de la BCE. A l'inverse, Airbus est lanterne rouge du CAC 40, l'avionneur européen pâtissant directement de la remontée de l'euro.

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