De Toulouse au "Ellen DeGeneres Show", la folle ascension de Berywam
par leparisien
Les membres du quatuor, composé de Wawad, Beatness, Beastie et Rythmind, n’en reviennent toujours pas : alors qu’ils viennent de sortir leur premier single a cappella, « Give it Up » , ils ont été contactés pour participer à l’un des shows les plus regardés des Etats-Unis, le « Ellen DeGeneres Show ». « Quand on a reçu le mail d’invitation, on a été choqués, Ellen DeGeneres reçoit les plus importants artistes internationaux ! », expliquent les quatre amis, dont la spécialité est de reproduire des sonorités et des instruments avec la bouche. Les quatre beatboxers se rencontrent au début des années 2010, au cours de nombreuses compétitions de cette discipline, issue de la culture hip hop. « On a eu cette envie vraiment de faire évoluer le projet et de se dire, « pourquoi ne pas essayer de faire un truc à quatre » et maintenant, ça fait 5 ans que ça dure et on en est contents ! », explique Wawad, le leadeur du groupe. En 2018, les quatre artistes sont sacrés meilleurs beatboxers en équipe au monde. Et très vite, le groupe est repéré par des casteurs d’émissions de télévision, enchaîne les programmes, et notamment « La France a un incroyable talent » et « America’s got Talent » en 2019. « C’était un gros kiff, mais c’était aussi le seuil de pression le plus élevé, le palpitant il est à un niveau..! » se souvient Beasty. Depuis quelques mois, pandémie oblige, le groupe a investit les réseaux sociaux pour se faire connaître, et surtout TikTok , où il reprend des tubes (le générique de la Panthère rose, « Feel Good » de Nina Simone, « Sexy Back » de Justin Timberlake…) dans des versions « 100 % vocales ». « C’est vraiment devenu n’importe quoi maintenant TikTok ! On a 6 millions d’abonnés ! » se réjouit Wawad. « Mais ce n’est pas une fin en soi », ajoute un autre membre du groupe. Avec son single a cappella « Give it up », et la sortie de son album, prévue dans quelques mois, le quatuor veut défendre ses compositions et la dimension artistique du beatbox. « Le beat box, c’était un peu catalogué rigolo, on disait de nous « ils font des bruits chelous », et là le but en fait c’est de montrer qu’il y a la place artistiquement de proposer quelque chose », explique Rythmind.
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