Dans une interview, Bachar Al-Assad réfute la création d'une zone tampon en Syrie

par Le Monde

Dans une interview télévisée diffusée mercredi par la chaîne Addounia TV et réalisée au sein du palais présidentiel à Damas, le président syrien Bachar Al-Assad a jugé "irréaliste" la création d'une zone tampon en Syrie. Cette zone, qui serait mis en place sur le sol syrien, avait été évoquée par la Turquie et par plusieurs pays occidentaux pour accueillir les civils qui fuient les violences entre l'armée et les insurgés. "Je pense que les discussions autour d'une zone tampon ne sont pas réalistes, même pour les pays hostiles à la Syrie", a déclaré Assad. Par ailleurs, le président syrien est revenu sur les défections qu'a connu son gouvernement ces dernières semaines, jugeant cette "opération d'auto-nettoyage positive" pour la nation. "Les gens patriotes et les gens bien ne s'enfuient pas, ne quittent pas la patrie", a-t-il dénoncé. Confiant sur la suite des événements, il a estimé que "la situation sur le terrain est meilleure, mais nous n'avons pas encore gagné. Cela nécessite encore du temps". Dans une interview télévisée diffusée mercredi par la chaîne Addounia TV et réalisée au sein du palais présidentiel à Damas, le président syrien Bachar Al-Assad a jugé "irréaliste" la création d'une zone tampon en Syrie. Cette zone, qui serait mis en place sur le sol syrien, avait été évoquée par la Turquie et par plusieurs pays occidentaux pour accueillir les civils qui fuient les violences entre l'armée et les insurgés. "Je pense que les discussions autour d'une zone tampon ne sont pas réalistes, même pour les pays hostiles à la Syrie", a déclaré Assad.Par ailleurs, le président syrien est revenu sur les défections qu'a connu son gouvernement ces dernières semaines, jugeant cette "opération d'auto-nettoyage positive" pour la nation. "Les gens patriotes et les gens bien ne s'enfuient pas, ne quittent pas la patrie", a-t-il dénoncé. Confiant sur la suite des événements, il a estimé que "la situation sur le terrain est meilleure, mais nous n'avons pas encore gagné. Cela nécessite encore du temps". Images : AFPTV

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