Dans les coulisses de l'Arena Stade Couvert de Liévin avant le Grand Prix de France d'enduro samedi
par La Voix du Nord
S’il n’y paraît pas de l’extérieur, c’est l’effervescence à l’Aréna Stade Couvert de Liévin. Samedi soir, le stade accueille le Grand Prix de France d’enduro où s’affronteront les meilleurs pilotes du monde. Le stade affiche complet, cinq mille spectateurs sont attendus. Mais avant d’accueillir Billy Bolt, le champion du monde en titre, et les autres vedettes de l’enduro, c’est un vrai défi logistique que les équipes doivent relever. Depuis mercredi 8 heures, une petite trentaine de personnes sont mobilisées pour préparer le stade. Au total, 600 tonnes de terre sont utilisées pour tracer le circuit. C’est Varet, une entreprise de terrassement et de démolition basée à Mazingarbe, qui la fourni gracieusement et l’amène jusqu’au stade. «Je ne vais pas dire qu’on s’est fait surprendre... Mais c’est un gros chantier», lâche Arnaud Traisnel, organisateur du grand prix. «La spécificité ici, c’est que les entrées du stade sont trop petites [3,5 mètres] pour faire passer les semi-remorques.», explique-t-il. La terre est donc déposée à l’extérieur du stade et acheminée au fur et à mesure par plusieurs petites bennes. Deux tractopelles s’occupent ensuite de la tasser correctement. «La terre est légèrement humide, cela permet d’éviter de disperser de la poussière à l’intérieur du stade», se réjouit Jean-Marie Petitpré, directeur du stade. Des troncs d’arbres, roues de camions et bosses en plastiques viennent compléter le parcours. «Il faut respecter beaucoup de critères, que le parcours soit très précis. C’est ce qui prend le plus de temps.» Avant de venir poser la terre, il a fallu protéger les 4 000 m²de revêtement. «Quasiment le même plateau qu’à Bercy», précise le directeur. «C’est une triple protection: on a d’abord étendu un film plastique sur lequel on a ensuite posé des dalles de protection en caoutchouc. Enfin,on les a recouvertes d’un autre film plastique»
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