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Damien Abad : «On a vu le président des incantations, de la déconnexion et de l’autojustification»

Name: Damien Abad : «On a vu le président des incantations, de la déconnexion et de l’autojustification»
Uploaded: 2018-07-10T10:51:28+02:00
Duration: 2 min 38 s

par Lopinionfr

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Hier, Emmanuel Macron s’est adressé aux parlementaires lors du Congrès de Versailles. Un discours qui fait bien sûr beaucoup parler ce mardi dans les matinales. A commencer par Damien Abad, qui souligne le triple aspect du président de la République : « On a vu le président des incantations, de la déconnexion et de l’autojustification », selon le député LR de l’Ain.[px_nbsp:nbsp]«[px_nbsp:nbsp]On a une litanie de bons mots, de belles paroles, mais sans actes[px_nbsp:nbsp]», ajoute-t-il. Même son de cloche du côté de Bruno Retailleau. Le sénateur de la Vendée estime que le président confond son rôle avec celui du Premier ministre, qui est lui «[px_nbsp:nbsp]responsable devant le Parlement[px_nbsp:nbsp]». «[px_nbsp:nbsp]Ce que propose Emmanuel Macron, c’est une sortie de régime, une sortie de la Ve République. Il ne se contente plus d’être un président monarque, il veut cumuler, il veut être un président Premier ministre et ça ne se fait pas[px_nbsp:nbsp]», explique le sénateur Les Républicains. Les soutiens du président de la République ont eux souligné le besoin de réforme du Parlement, notamment son ancien (éphémère) ministre François Bayrou : «[px_nbsp:nbsp]Réduire la taille oui, parce que près de 600 députés pour un pays comme la France, nombre de sénateurs correspondant, tout ça c’est évidemment non pas seulement une charge, mais un trop grand nombre de parlementaires fait que leur voix n’est plus entendue[px_nbsp:nbsp]», estime le patron du Modem. «[px_nbsp:nbsp]Une diminution du nombre des parlementaires donnera plus de poids à leur expression[px_nbsp:nbsp]», conclue François Bayrou. Nicole Belloubet a quant à elle un portrait élogieux du long discours tenu par Emmanuel Macron à Versailles, même si elle comprend qu’il puisse y avoir «[px_nbsp:nbsp]des interrogations[px_nbsp:nbsp]». «[px_nbsp:nbsp]Je ne dirais pas que des choses n’ont pas marché, je dirais plutôt qu’il faut constamment expliquer le sens de ce que nous construisons[px_nbsp:nbsp]», explique la ministre de la Justice.