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Cynthia Fleury, philosophe : Noël, "c'est un concentré de névroses"

par franceinter

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"JOYEUSES FÊTES" - "L'esprit de Noël, c'est à la fois l'univers de la réminiscence, de l'enfance, de ce que l'on a reçu ou pas reçu", estime la philosophe Cynthia Fleury. Elle était l'invitée de France Inter, mercredi 25 décembre. Retrouvez les invités de 6h20 sur https://www.franceinter.fr/emissions/invite-de-6h20.

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Cynthia Fleury : "Nous avons transformé le principe de l'égalité en passion mortifère (...). La pulsion ressentimiste se nourrit de la rivalité mimétique. Or, nous sommes dans un monde d'hyper-rivalité mimétique, les réseaux sociaux ce n'est que ça."
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Cynthia Fleury : "A partir du moment où l'on ne peut construire son bien-être que par dénigrement d'autrui, on peut considérer qu'on a basculé dans un ressentiment. Et plus ce ressentiment s'approfondit, moins le sujet en a conscience."
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Cynthia Fleury : "Avant la Covid, nous étions dans une situation d'épuisement (...). Nous sommes à la fin d'un rouleau compresseur, une idée qu'il y a une seule manière de faire performance dans ce monde, c'est le quantitatif."
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Cynthia Fleury : "C'est un inédit qui se joue là aujourd'hui : une tentative de la part du gouvernement de malgré tout communiquer autour d'une incertitude."
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Cynthia Fleury : "Le complotisme, c'est le récit parfait pour ce grand temps d'incertitude. Il vient sécuriser par le pire. En plus, on ne peut pas contre-argumenter : tout signe vient renforcer la thèse émise."
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Cynthia Fleury : Penser avec Jankélévitch
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Cynthia Fleury : "Vous avez des conditions objectives qui peuvent renforcer le ressentiment, car nous sommes dans un monde d'insécurisation."
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Cynthia Fleury : "Il peut y avoir a un traumatisme, un stress post-traumatique. Il n'empêche qu'il peut y avoir un ressentiment, qui n'est pas la souffrance telle quelle, qui est une rumination sur une situation. Cette rumination, on peut l'arrêter."
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Cynthia Fleury : "La démocratie peut traverser la peur, la colère, la révolte. Mais le ressentiment est la chose qui fait tourner la démocratie contre elle-même."
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Cynthia Fleury : "Gabriel Fauré a été le premier professeur de philosophie de Jankélévitch" - Musique matin
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La Relève : l'interview de Cynthia Fleury par Matthieu Aron (France Inter)
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"Je vogue désormais, sans me demander si le monde s’effondre..." - Cynthia Fleury
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Cynthia Fleury : "Pendant cette période, on a considéré que la gestion n'était pas la manière de faire du soin le plus correctement possible. Certains soignants disent avoir retrouvé leur métier."
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Cynthia Fleury : "La manière de témoigner de l'attention, c'est précisément, en ce moment, d'être masqué."
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21 novembre 2024 - leparisien

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