Cuba : que reste-t-il de l'héritage castriste sur l'île ?
par Le Monde
Le 18 avril, Raul Castro a passé la main au nouveau président de Cuba, Miguel Diaz-Canel. Une succession qui marque la fin de l'ère Castro, après 60 ans de pouvoir. En 1959, alors que l'île est dirigée par le dictateur Fulgencio Batista, deux révolutionnaires prennent le pouvoir par la révolution. Ils s'appellent Fidel Castro et Che Guevera. Ils se préparent depuis plusieurs années et réussissent en quelques mois à s'imposer sur l'île. C'est le début de « l'ère Castriste ». Soutenus par la population, ils entament des réformes sur l'île. Ils redistribuent les terres agricoles, rendent l'éducation et la santé gratuites, proposent les transports et l'alimentation à prix modestes. L'Etat contrôle tout et Fidel concentre tous les pouvoirs. Et cela passe par une répression de l'opposition. Dès son arrivée, Fidel Castro décide de s'écarter des Etats-Unis. S'ensuit un embargo économique et une crise militaire. L'île se retrouve isolée mais trouve du soutien auprès de l'URSS pendant trente ans. La politique castriste glisse du socialisme au communisme. Les années 90 sont des années de disette et de crise pour Cuba et Fidel Castro doit lâcher du lest pour permettre aux Cubains de sortir la tête de l'eau. Il autorise les Cubains à créer de petites entreprises privées, à acheter des téléphones portables, des voitures mais aussi à vendre leur logement. En 2006, le lider « Maximo » passe la main à son frère, Raul Castro. Il continue l'ouverture du pays. Mais aujourd'hui, que reste t-il de cette héritage castriste à Cuba ?
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