Crise politique, chrétiens d’orient, dialogue avec l’islam… les enjeux de la visite historique du pape François en Irak
par Lopinionfr
C’était le souhait de Jean Paul II et de Benoît XVI. Mais c’est François qui le réalise. Du 5 au 8 mars, le pape se rend en Irak pour un voyage apostolique historique. Parmi les axes qui sous-tendent cette visite : le soutien aux autorités irakiennes, la rencontre avec la communauté chrétienne, et le dialogue avec l’islam chiite. François rencontrera notamment le grand ayatollah Ali Sistani, la plus haute autorité religieuse du chiisme. Et les mots prononcés, comme l’image de l’échange entre les deux hommes, vaudront message d’apaisement face à l’intolérance religieuse et politique qui sévit bien au-delà des frontières de l’Irak. Questions posées à notre journaliste Jean-Dominique Merchet : - C’est la première fois dans l’histoire qu’un successeur de saint Pierre se rend sur la terre d’Abraham et de Jonas. Quelles leçons spirituelles faut-il en tirer ? - Après quatre décennies sanglantes, où en est l’Irak aujourd’hui ? La visite du pape doit-elle également s’interpréter comme une volonté de résoudre la crise politique ? - Qui sont les chrétiens que le pape va rencontrer lors de son voyage et comment a évolué leur situation politique et sociale dans la région ? - Après avoir rencontré les dirigeants les plus importants du monde sunnite ces dernières années, pourquoi le pape a-t-il choisi de s’entretenir avec le plus haut personnage de l’islam chiite, l’ayatollah Ali Husseini al-Sistani ?
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