Au lendemain du crash de l'Airbus A320, les recherches ont repris mercredi à l'aube, après une nuit de pause. Au total, quelque 380 pompiers, 300 gendarmes et 15 hélicoptères sont déployés dans cette zone très difficile d'accès. Les enquêteurs évoquent une opération extrêmement compliquée : l'appareil a été pulvérisé et les petits débris se sont éparpillés sur près de 4 hectares à flanc de montagne. Pour le moment, aucun gros tronçon de fuselage n'a été aperçu. Seul le train d'atterrissage a pu être identifié, selon un enquêteur.
Les équipes ont par contre retrouvé l'une des boîtes noires de l'appareil, celle qui a enregistré les voix des pilotes et les sons dans le cockpit. Selon une source proche de l'enquête, celle-ci est «endommagée» mais reste exploitable. Impossible par contre pour le moment de savoir quand elle pourra livrer des informations sur les causes du crash. La Lufthansa privilégie l'hypothèse d'un accident mais aucune piste n'est encore écartée.
L'avion de la compagnie allemande Germanwings s'est écrasé mardi matin entre Digne et Barcelonette, dans les Alpes-de-Haute-Provence. Aucune des 150 personnes à bord de l'appareil n'a survécu. Selon des premières informations, les victimes étaient originaires d'une dizaine de pays.
Il s'agit du crash le plus meurtrier sur le territoire français depuis plus de 30 ans.
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