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Covid-19 : "Rien, dans ces effets indésirables, ne remet en cause cette vaccination" selon Odile Launay

par franceinter

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Odile Launay, infectiologue, coordinatrice du centre de vaccinologie Cochin-Pasteur, membre du comité vaccin Covid-19, est l'invitée du Grand entretien de France Inter. Plus d'info : https://www.franceinter.fr/emissions/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien-11-decembre-2020

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Odile Launay : "Il paraît difficile de pouvoir éliminer, éradiquer ce virus. On sera plutôt dans le cas d'un virus qui va devenir saisonnier et va continuer à circuler."
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Odile Launay : "La question qui va se poser de plus en plus, c'est l'impact de la vaccination sur la transmission du virus. L'objectif de la vaccination est de réduire les formes graves, réduire la mortalité, et reprendre une vie proche de la normale."
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Odile Launay : "Pour l'instant, les mutations observées sur le virus ne remettent pas en cause les stratégies de vaccination, qui visent la protéine d'enveloppe du virus."
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Odile Launay : "Il est trop tôt pour avoir des données précises sur l'efficacité précise sur les formes sévères, mais on a de très forts éléments pour penser qu'il protègera également des formes sévères."
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Odile Launay : "Les questions sont légitimes : on n'a jamais fait de vaccin contre le coronavirus, ces vaccins ont été développés dans un temps record (...). Mais les résultats qui ont été présentés sont exceptionnels."
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Odile Launay : "Sur le vaccin chinois, on n'a aucune donnée. Sinopharm avance une efficacité de 86%, mais il n'y a aucune raison pour penser que ce vaccin sera plus sûr que le vaccin avec ARN messager."
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Odile Launay : "Le virus continue à circuler beaucoup, alors que le confinement est en place depuis plusieurs semaines. On est inquiets des rassemblements familiaux, surtout en lieu clos. On ne peut pas se permettre de voir remonter le virus."
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Odile Launay : "Il y a certes des réactions au niveau de l'injection qui sont un peu plus fréquentes et intenses, des rougeurs, de la fièvre, de la fatigue. Mais ce n'est rien de très grave, et tout ça est transitoire."
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Jean-François Delfraissy : "On teste beaucoup plus donc c'est normal que l'on trouve beaucoup plus (...). Mais attention qu'on ne bascule pas dans certaines régions. Je pense qu'on va passer l'été dans des conditions pas faciles, mais qu'on le passera."
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Jean-François Delfraissy : "Si vous pensez avoir des symptômes, quels qu'ils soient, ou avoir eu des contacts, faites-vous tester. Mais il y a aussi des tests de dépistage, réalisés de façon plus globale."
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Jérôme Salomon : "On dit tout et son contraire parce qu'il faut rester humble et modeste... Nous ne savions rien au mois de janvier, nous avons appris mais il reste beaucoup d'incertitudes."
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Jean-François Delfraissy : "Il faut trouver un mode de dialogue nouveau avec les jeunes. Les messages gouvernementaux, ceux des médecins, ne passent pas bien. Comment trouver les bons mots pour les convaincre qu'il faut qu'ils se protègent ?"
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"La proportion des asymptomatiques est élevée chez les moins de 11 ans" (Arnaud Fontanet)
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Fermer ou pas les restaurants ? "On peut trouver un intermédiaire" (Arnaud Fontanet)
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Jérôme Salomon : "Nous observons deux départements particulièrement à risque : Paris et Marseille. Nous surveillons aussi une vingtaine de départements qui sont au-dessus d'un certain seuil de vigilance."
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Responsabilité de chacun face au virus : "La confusion est née du fait qu'on a entendu tout et son contraire sur cette épidémie" (Arnaud Fontanet)
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"Le débat scientifique, on peut l'avoir dans les revues spécialisées, pas dans les médias" (Arnaud Fontanet)
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Jérôme Salomon : "Les Mayennais se sont mobilisés, ont observé l'ensemble des gestes barrières, ont accepté de se faire tester massivement : ça a marché. Avec la réaction des citoyens, on peut freiner l'épidémie et mettre fin à des clusters à risque."
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Jérôme Salomon : "On a, grâce à ces détections de cas et grâce à l' incitation aux tests, une meilleure confirmation que l'épidémie est en train de repartir."
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Jérôme Salomon : "Il faut se faire tester quand on a des symptômes, même vraiment bénins. Quand on a été exposé, quand on a un collègue, un ami qui est positif. Il ne faut pas hésiter à se faire tester lorsqu'on pense avoir été exposé à un risque."
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Pour Arnaud Fontanet, cette reprise de l'épidémie "permet de focaliser les mesures là où elles sont nécessaires"
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"Ce qu'on voit aujourd'hui est une reprise de l'épidémie" (Arnaud Fontanet)
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"Rassuristes" - Pour Arnaud Fontanet, membre du conseil scientifique, "à l'échelle internationale, ces positions-là sont minoritaires"
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Jérôme Salomon : "C'est en métropole que nous nous focalisons, sur les lieux les plus fréquentés. Les principaux clusters sont ceux où il y a de grands rassemblements, des événements festifs, amicaux, familiaux."

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10 janvier 2025 - leparisien

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