par LCI
Les restaurateurs en sont à leur sixième mois de fermeture administrative depuis mars dernier. Leur seule planche de salut et leur dernier ballon d'oxygène, ce sont les livraisons de repas à domicile, ce qui leur permet de maintenir une activité minimale. Mais samedi, la donne va à nouveau changer. Pour un établissement, depuis le début de l'épidémie, la baisse du chiffre d'affaires est de moins 80%. Sis à l'intérieur d'une gare, normalement entre 18 heures et 20 heures, il y a beaucoup de passants qui viennent prendre leur nourriture. Mais, à partir de samedi, cette hypothèse tombe à l'eau. Questionné sur ce qui le motive encore de continuer et de ne faire uniquement que de la livraison, Eric Frechon, propriétaire de la brasserie "Lazare" dans Paris (8e), nous répond : "Garder le lien avec le client est une évidence pour nous. Mais, c'est aussi notre survie puisqu'aujourd'hui, tout passe par la livraison et le click and collect. On mise vraiment sur la livraison, de manière à survivre, payer nos frais fixes, de manière à payer nos employers, les loyers et tout ce qui s'en suit en frais fixes".