Coupe du monde de rugby. Occupation, défense et individualités, les clés de la victoire anglaise
par Kangai News
Le XV de la Rose s'est brillamment imposé ce matin face à la Nouvelle-Zélande (19-7) et file en finale de cette Coupe du monde de rugby. Un match maîtrisé de bout en bout par les Anglais qui ont réalisé une performance exceptionnelle face aux All-Blacks. Retrouvez les clés de la victoire anglaise face aux Blacks. L'Angleterre s'est appuyée sur un plan de jeu basique, basé sur l'occupation et la défense, pour infliger aux All Blacks leur première défaite en Coupe du monde depuis 2007 et se hisser en finale de l'édition 2019, samedi à Yokohama (19-7). Évidemment, cette stratégie a été servie par un pack dominateur en conquête. « Félicitations à nos gros de devant, qui ont super bien travaillé pour nous », a souligné le centre Manu Tuilagi, auteur du seul essai du XV de la Rose. Occupation : la barre des 60 % franchie Les chiffres sont édifiants. Grâce aux nombreux ballons conquis ou récupérés, les Anglais ont investi le camp néo-zélandais pour asseoir leur succès. Le match s'est déroulé à 62 % dans le camp des All Blacks. Le XV de la Rose s'est notamment appuyé sur le jeu au pied pour occuper le camp adverse, jouant à 37 reprises au pied contre « seulement » 28 aux All Blacks qui ont privilégié le jeu à la main. Les Anglais se sont notamment « débarrassés » du ballon lorsqu'ils étaient dans leur camp ; ils n'ont parcouru que 392 mètres munition en main, contre 620 aux Néo-Zélandais. Défense tous azimuts La défense constituait l'autre axe de la stratégie du XV de la Rose. L'équipe d'Angleterre a certes effectué moins de placages que les All Blacks (145 contre 161), mais la défense (en ligne ou dans les mêlées ouvertes) a permis de récupérer 16 ballons (turn overs), sur des placages désintégrants ou des « grattages ». Les Anglais ont été diaboliques dans les mêlées ouvertes, notamment avec leurs deux gratteurs Curry et Underhill, qui ont ralenti nombre d'actions adverses ou tout simplement récupéré des ballons face aux Néo-Zélandais qui sont rarement venus « guerroyer » dans les rucks.
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