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Corps-Nuds : le maire nommé président de l'association des villages aux noms burlesques

Name: Corps-Nuds : le maire nommé président de l'association des villages aux noms burlesques
Uploaded: 2022-08-31T18:39:07+02:00
Duration: 1 min 5 s

par Ouest France

Monteton, Arnac, Latronche… Le nom de ces villages prête à sourire. Afin d’utiliser la notoriété que leur confère leur dénomination, ces communes se sont constituées en association : les Villages de France aux noms burlesques. Son but ? Promouvoir la ruralité et les produits du terroir ou, comme aime à le dire son nouveau président Alain Prigent, maire de Corps-Nuds, près de Rennes (Ille-et-Vilaine), « profiter de son nom pour se faire un nom ».Rassembler autour d’un projetL’histoire commence en 2003 à Mingecèbes (Haute-Garonne), « mange-oignons » en occitan. Quelques villages au nom « burlesques et chantants » se rassemblent autour d’un marché gourmand. L’idée est lancée. « Petit à petit, d’autres villages, dont Corps-Nuds, ont rejoint l’association. Aujourd’hui nous sommes une quarantaine, raconte Alain Prigent. Nous nous retrouvons tous les ans autour d’un grand marché, au cours duquel chaque village apporte des produits typiques de sa région. »Disparition de panneauÉvidemment, les communes ne sont pas à l’abri des blagues et autres farces. « On voit très souvent sur Internet des photos de personnes nues devant le panneau à l’entrée du village », raconte Alain Prigent. Sans compter les vols de ce dernier. « Ça arrive environ deux fois par an. On pense d’ailleurs à les souder… », évoque-t-il un peu las. Mais c’est bien cette particularité qui permet à tous ces villages d’établir une solidarité. « Derrière l’humour, il y a des villages attachés aux valeurs du terroir. C’est ce que notre association veut mettre en avant. »Une ambition que le nouveau président, fraîchement élu ce week-end du 28 août 2022, entend bien poursuivre. « Nous allons continuer à nous mobiliser pour faire vivre l’association. Derrière le côté burlesque, il y a des producteurs locaux : faire parler de nous, c’est les faire vivre », s’engage Alain Prigent.