Coronavirus : l'Iran coincé entre mensonges et sanctions
par LePointActu
Coronavirus : l'Iran coincé entre mensonges et sanctions. Troisième pays au monde le plus touché par le coronavirus avec 853 morts et 14 991 cas, la République islamique d'Iran a frappé les esprits par sa gestion chaotique de l'épidémie. Les chiffres officiels fournis par les autorités suggèrent en effet un taux de mortalité de 3,5 %, bien supérieur à celui de la Chine ou de l'Italie... ce qui a provoqué une forte suspicion au sein de la population, qui redoute un vrai bilan bien plus élevé. Officiellement, les deux premiers cas de Covid-19 ont été recensés dans la ville sainte de Qom, au sud-ouest de Téhéran, le 19 février dernier. . Pourtant, ces affirmations du ministère iranien de la Santé ont été contredites à peine cinq jours plus tard par Ahmad Amirabadi Farahani, un député de la ville sainte... pour qui le virus, qui avait fait « 50 morts » au soir du 24 février, était en réalité apparu en Iran au début du mois. La défiance des Iraniens envers leurs autorités n'a fait que se renforcer au fur et à mesure des informations mettant en évidence leur refus de prendre des mesures drastiques aux premiers jours de l'épidémie. Près d'un mois après l'apparition du virus en Iran, le pays a connu ce lundi son bilan journalier le plus lourd, avec 1 053 nouveaux cas et 129 décès. . Cependant, les autorités semblent enfin avoir pris des mesures à la hauteur de la crise. Le ministère de la Santé a exhorté la population à rester chez elle et à annuler ses voyages, alors que les hôtels ferment peu à peu leurs portes en province
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