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Coronavirus : comment «La télévision est passée au système D»

par leparisien

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Annulation de tournage, interviews par Skype, garage aménagé en studio et « émissions dégradées »... La télévision française, elle aussi, est frappée de plein fouet par la crise du Covid-19. Explications avec Benoît Daragon, journaliste au service Culture du Parisien. http://www.leparisien.fr/#xtor=AL-1481423430

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Jérôme Salomon : "C'est en métropole que nous nous focalisons, sur les lieux les plus fréquentés. Les principaux clusters sont ceux où il y a de grands rassemblements, des événements festifs, amicaux, familiaux."
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Jérôme Salomon : "On dit tout et son contraire parce qu'il faut rester humble et modeste... Nous ne savions rien au mois de janvier, nous avons appris mais il reste beaucoup d'incertitudes."
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Jérôme Salomon : "Les Mayennais se sont mobilisés, ont observé l'ensemble des gestes barrières, ont accepté de se faire tester massivement : ça a marché. Avec la réaction des citoyens, on peut freiner l'épidémie et mettre fin à des clusters à risque."
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Jérôme Salomon : "On a, grâce à ces détections de cas et grâce à l' incitation aux tests, une meilleure confirmation que l'épidémie est en train de repartir."
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Jérôme Salomon : "Il faut se faire tester quand on a des symptômes, même vraiment bénins. Quand on a été exposé, quand on a un collègue, un ami qui est positif. Il ne faut pas hésiter à se faire tester lorsqu'on pense avoir été exposé à un risque."
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Jérôme Salomon, directeur général de la Santé : "Les indicateurs sont mauvais, les signaux sont préoccupants et la situation se dégrade semaine après semaine, mais il n'y a pas de fatalité. Le sort de l'épidémie est entre nos mains."
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Jérôme Salomon : "Nous observons deux départements particulièrement à risque : Paris et Marseille. Nous surveillons aussi une vingtaine de départements qui sont au-dessus d'un certain seuil de vigilance."
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Jérôme Salomon : "Jamais, dans l'Histoire de France, on n'a fait autant de tests sur une maladie infectieuse. On s'est beaucoup préparé : il y a tous les outils à disposition pour éviter une deuxième vague."
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Jérôme Salomon : "Il faut faciliter l'accès aux masques, nous sommes très attentifs à leur prix, aujourd'hui les productions sont massives et le prix du masque va fortement baisser à la rentrée."
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Jérôme Salomon : "Les infectiologues sont inquiets, les réanimateurs sont inquiets, personne n'a envie de revivre ces drames."
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Le JT des Hauts-de-France du jeudi 16 avril 2020
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25 novembre 2024 - leparisien

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