Dimanche, lors de la séance de clôture de la COP25, un accord a minima a été trouvé, mais les points essentiels pour répondre à l'urgence climatique n'ont pas été inclus. Les principaux acteurs de la conférence climat de l'ONU ne sont pas parvenus à s'entendre sur les règles des marchés carbone internationaux. Les quelque 200 signataires de l'accord de Paris étaient sous une pression sans précédent pour cette COP25 délocalisée à Madrid en raison de la crise au Chili. Le texte final appelle à des « actions urgentes » pour réduire l'écart entre les engagements et les objectifs de l'accord de Paris de limiter le réchauffement à + 2 °C, voire + 1,5 °C. Au rythme actuel des émissions de CO2, le mercure pourrait gagner jusqu'à 4 ou 5 °C d'ici à la fin du siècle. Et même si les quelque 200 signataires de l'accord de Paris respectent leurs engagements, le réchauffement pourrait dépasser les 3 °C. Alors pour tenter de réduire cet écart, tous les États doivent soumettre d'ici la COP26 à Glasgow l'année prochaine une version révisée de leurs plans de réductions d'émissions.
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