Convoi russe : "cela ne peut qu'approfondir la crise dans la région"
par euronews-fr
Les réactions, peu après l’entrée du convoi russe en Ukraine, n’ont pas tardé. À commencer, par celles de Kiev. “Il s’agit d’une invasion directe”, a déploré le chef des services de sécurité ukrainiens tandis que le gouvernement a dénoncé une violation du droit international. “Après que la Russie a violé tous les traités internationaux et refusé de coopérer avec la Croix-Rouge, toutes les responsabilités reviennent à la Fédération de Russie et personnellement au président russe”, a déclaré le Premier ministre ukrainien Arseni Iatseniouk. Le secrétaire général de l’OTAN a estimé que “le mépris des principes humanitaires internationaux soulevait de nouvelles questions quant à savoir si l’objectif réel de ce convoi est d’aider les civils ou d’apporter des fournitures aux séparatistes armés”. (...) Cela ne peut qu’approfondir la crise dans la région”. La diplomatie européenne a dénoncé une “nette violation de la frontière ukrainienne”. Le Pentagone a exigé que la Russie retire “immédiatement” le convoi. Côté russe, le ministère des Affaires étrangères indiquait dès ce vendredi matin que “tous les prétextes” invoqués par le gouvernement de Kiev pour bloquer le passage du convoi avaient été “écartés”. “De temps en temps, il semble qu’il n’y ait aucune chaîne de commandement claire, a ensuite déclaré l’ambassadeur russe à l’Onu, Vitali Tchourkine, parce que certaines garanties sont données à un très haut niveau et puis d’autres ne donnent pas les ordres nécessaires à la police des frontières pour laisser les camions passer. Ce jeu ne pouvait pas continuer indéfiniment. Nous avons attendu assez longtemps et il était temps de bouger”. Une réunion du Conseil de Sécurité de l’ONU était prévue ce vendredi soir. Avec AFP et Reuters
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