Consentement sexuel. Un sondage de Fun Radio suscite la pomémique.
par Kangai News
Consentement sexuel. Un sondage de Fun Radio suscite la pomémique. Fun Radio a provoqué une polémique avec un sondage lancé sur Twitter mardi, évoquant la situation d'une jeune auditrice. Le tweet demande s'il est normal que la jeune femme soit énervée que son petit ami lui « fasse l'amour quand elle dort ». Accusée de banaliser la culture du viol, la station s'est expliquée et défendue dans un communiqué jeudi. La situation d'une jeune auditrice de Fun Radio, évoquée sur le compte Twitter de la station dans le cadre de la libre antenne Lovin'Fun, a généré une polémique. Mardi 23 octobre, la radio a invité ses auditeurs à donner leur avis sur la situation problématique de Charlotte, qui se plaignait que son petit ami lui « faisait l'amour » la nuit pendant qu'elle était endormie. « Charlotte ne supporte pas que son mec lui fasse l'amour la nuit quand elle dort. Vous trouvez cela normal ? », interroge Fun Radio dans son tweet, assorti d'un sondage auquel les internautes pouvaient répondre. La publication a très vite créé la polémique, de nombreux internautes indignés qualifiant la situation de « viol » et rappelant l'absence logique de consentement d'une personne endormie. Fun Radio s'explique Le sondage a même provoqué la réaction de la secrétaire d'État chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes. « Ce que vous décrivez est un viol. Définition juridique : pénétration obtenue sous la menace, la contrainte ou la surprise, a rétorqué Marlène Schiappa jeudi 25 octobre. Ce serait bien de le dire à vos auditeurs et auditrices », a-t-elle poursuivi, conseillant à l'auditrice de contacter le Planning familial. Face à la polémique, Fun Radio a supprimé le sondage. « Nous avons justement abordé ce sujet, a expliqué la station mercredi soir via le compte de l'émission Lovin'Fun. Ce n'est pas parce qu'on est en couple que nos corps sont à la disposition de l'autre ! » Jeudi, Fun Radio a publié un communiqué pour expliquer que l'émission avait justement pour but de sensibiliser les auditeurs à la question du consentement sexuel. L'idée était de faire « prendre conscience que tout comportement sexuel sans consentement est inacceptable. La radio conclut en indiquant qu'elle entend pouvoir continuer à aborder tous les sujets, sans tabous ».
Vidéo suivante dans 5 secondes