La sanction devrait tomber ce jeudi au Conseil de l’Europe. La Russie est membre de l’organisation paneuropéenne et suite à l’annexion de la Crimée, ses partenaires devraient décider soit de l’exclure provisoirement soit de suspendre son droit de vote, la deuxième option étant la plus probable.
“ L’arme la plus efficace, c’est de maintenir les pourparlers, de maintenir le dialogue, explique le parlementaire autrichien Stefan Schennach, mais c’est aussi de dire ouvertement à un Etat membre : vous avez fait quelque chose que nous ne pouvons pas accepter, donc vous recevez un carton jaune. “
La résolution qui devrait aussi être votée condamne – je cite – l’agression militaire russe en Ukraine et l’annexion de la Crimée. Côté russe, on ne semble guère impressionné et l’ont dit vouloir continuer à travailler avec les 46 autres pays représentés au Conseil de l’Europe.
“ Je suis certain que nous pourrons convaincre de nombreux collègues cette année que le référendum en Crimée a été conduit en accord avec le droit international et que c‘était la libre expression de la volonté du peuple “, assure Leonid Slutsky, élu de la Douma.
La sanction s’annonce surtout symbolique alors que les troupes russes restent stationnées à la frontière avec l’Ukraine et que le mouvement sécessionniste s‘étend à l’Est du pays.
Vidéo suivante dans 5 secondes
